Rechercher dans ce blog

jeudi 11 février 2016

Biennale Cinéduc / Jour 7 / Table Ronde / Le Fils adoptif

Jeudi 11 février à 17h
Cinéma Juliet Berto
avec la Cinémathèque de Grenoble et Mon Ciné
Table ronde « produire, réaliser, diffuser » suivie des « petites formes »
De jeunes professionnels du cinéma, réalisateur, producteur, distributeur, critique échangent sur leur métiers. Ils parleront des difficultés auxquelles ils doivent faire face dans le contexte actuel, et de leur enthousiasme à exercer cette profession. Ensuite l’équipe de la cinémathèque de Grenoble propose, autour d'un verre, un temps de rencontre convivial et de projection de courts métrages issus des collections de la cinémathèque.
Intervenants
Le réalisateur
Martin Razy (scénariste, réalisateur, producteur, La note d’humanité (2008), Les grandes Marées (2012), Sans les gants)
Le réalisateur Gabriel Laurent (documentaires : Le voyageur, Les voyages de Sophie)
Le producteur Naim Aït-Sidhhoum (artiste, producteur associé Ville9)
La productrice Line Peyron (Les Eaux de Mars)
Le critique Emmanuel Raspiengeas (Positif, Le passeur critique, Bande à part) sous réserve
La distributrice Natacha Missoffe (ED distribution Paris)
Animateur-modérateur : Thierry Mennessier, metteur en scène

Entrée libre
 
Jeudi 11 février à 20h
Cinéma Juliet Berto
Le Fils adoptif de Aktan Abdykalikov (Kirghizstan-France, 1998, 81')
avec la Cinémathèque de Grenoble
en présence de Daniel Frison, intervenant cinéma
La vie d’Azate, jeune garçon insouciant, qui grandit dans un petit village de montagne kirghize, bascule quand son ami Tekine, vexé par une bagarre perdue et jaloux de sa complicité avec la belle Ainoura, lui révèle qu’il est un « Beshkempir » ce qui signifie que cinq vielles femmes ont présidé à son adoption. Azate parviendra-t-il à surmonter cette révélation qui le bouleverse.

"C'est d'abord la rudesse de cette micro société que le cinéaste kirghize montre. Une mère qui a du mal à parler avec son fils et qui vit depuis dix ans cette honte d'être stérile. Ses amies, lors d'un travail sur le tapis, lui en font reproche. C'est un père à peine plus loquace qui traite son fils de paresseux. On remarquera que ce père porte une moustache et un chapeau qui rappelle, sans équivoque, les accoutrements de Chisu Ryu dans les films de Yasujiro Ozu. Les jeux des enfants rappellent ceux de Bonjour, mais cette fois Azate ne veut pas une télévision, mais aller voir un film indien sur la place du village. Ce film indien, un Bollywood des années 1970, intéresse au plus au point Azate parce qu'il pourra côtoyer la belle Aïnoura, une de ses amies, le seule qui soit gentille avec lui. Azate a remarqué que le projectionniste va souvent chercher, en vélo, une jeune femme chez elle, un peu en secret des parents de cette dernière. Il faudra au gamin toute la malice du monde pour qu'il puisse, lui aussi, trimbaler Aïnoura sur un vélo. Le projectionniste, deviendra le complice bien consentant du joli manège d'Azate en prêtant son vélo. C'est que le gamin qu'il était en début de film commence à devenir un adolescent avec des sentiments."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire