Rechercher dans ce blog

jeudi 28 mars 2013

Compte rendu de la réunion du 20 février 2013

Compte rendu de la réunion du 20 février 2013
Préparation du colloque « Quand l’école et les arts se rencontrent »

Présents :
Danny Besset (MDEE), Joseph Campanale (MDEE), Catherine Chomel (MDEE), Demis Herenger (Les deux Maisons), Jeanne Marendaz (MDEE)), Bernard Vendra (Conseiller pédagogique Education nationnale) François Minadakis, PE maître-formateur, Monique Vuaillat (MDEE)

UN CONTEXTE PORTEUR :
  • Refondation de l’école  et de ses pratiques : relance par les Ministères de l'Education nationale et de la Culture du plan d'Education artistique avec un objectif : l’école s’ouvre à l’art et l’art rentre dans l’école dans un double mouvement. Publication en janvier 2013 du résultat de la Consultation sur l'éducation artistique et culturelle pour un accès de tous les jeunes à l'art et à la culture. ---> Comment articuler la rencontre ?
  • Nouveaux rythmes scolaires avec un temps (libéré) consacré aux enseignement artistiques, culturels et sportifs à la charge et sous la responsabilité des collectivités territoriales. ---> Nécessiter d’inventer pour être force de proposition et pour nourrir le débat autour des modalités de mise en œuvre.
  • Histoire des Arts  dans les programmes de 4ème et 3ème au collège

La rencontre préparatoire a donné lieu à des échanges riches d'enseignements à partir des expériences de chacun et de la reprise des questions déjà soulevées. Elle a permis de mieux cerner les enjeux du colloque et d'en ébaucher une forme possible. Principaux points discutés :
  • Le statut et le positionnement des acteurs (intervenant) (artiste, enseignant ou médiateur culturel),
Le passage de la pratique individuelle au groupe classe suppose pour l'enseignant de se lancer dans une aventure avec un groupe d'élèves avec parfois un sentiment de non-maîtrise ou d'incompétence. Cette démarche suppose une clarification au niveau des représentations, une mise en adéquation entre ce qu’on est et ce qu’on fait : quelle est la part du maître, de l'artiste, de l'élève ?
Pas de statut de missionnaire pour l'artiste, l'intervenant ou le maître: ce n’est pas la culture de moi par rapport à toi.
Face aux pratiques artistiques, un potentiel pluriel d’(intervenants) acteurs : des enseignants, des artistes, des partenaires artistiques et culturels. A qui revient la responsabilité de faire cette éducation? Qui agit sur qui et sur quoi ? L’enseignant est l’acteur décisif. C’est de lui qu’il dépend qu’il ait rencontre et pas seulement contact. A lui de tirer les fils éducatifs avec l’artiste, de développer les stratégies pédagogiques, de permettre les modifications du dispositif habituel dans une recréation réglementée.
  • L’art c’est de l’altérité.
Accepter la part de consommation culturelle, la culture de masse, populaire face à la culture légitimée . C’est le partage qui est important, l’interactivité : quelle œuvre m’a touché ? On se trouve dans le domaine de l’intime comment les élèves le reçoivent-ils ?
Quels sont les enjeux de la réception ? Comment cela se vit-il, se pense, se reçoit? La culture partagée est une expérience vécue ensemble ; dans cette expérience, l'artiste reste à sa place.
Il est difficile pour les intervenants de travailler sur le réel : le corps, l’histoire des enfants. Dans le moment de création il apparaît que les élèves se situent à la fois dehors et dedans. La création peut prendre la forme de réalisations, de rédaction de critique ou de programmations.
L'éducation artistique et culturelle peut être envisagée comme un dérèglement raisonnable. Pour l'enseignant, il s'agit d'interroger à la fois d'en-haut ses conceptions personnelles sur l'art et d'en-bas ce qu'il fait en pratique dans sa classe dans l'intérêt de ses élèves.

  • Le terme « pratiques artistiques » renvoie à l’acte de produire, de faire, mais aussi au processus de décalage.
De quel espace dispose t-on à l’école pour permettre la création ? Faut-il aller de la création cadrée à la création totale, libre ?
Le schéma éducatif sous-tend la notion de cadre et l’on parlera alors de dérèglement raisonnable, raisonné, de décalage programmé. Situations qui induisent un processus d’accompagnement, de valorisation, un laisser faire permettant à l’élève de cheminer, de faire le choix des possibles, de trouver son terrain d’expression.
Problématiques et questions liées :
Partenariat : la rencontre est-elle le fait du hasard ?
On se rencontre pour quoi faire, pour faire quoi, pour comment faire ?
Négociation (comment négocie t-on ?)

  • Le colloque :
  • Date : fin septembre : début octobre 2013
  • Objectifs:
-: permettre l’échange, dépasser la relation des pratiques, s’interroger sur leurs conceptions , fournir des éléments de réflexion
- créer une dynamique entre les différents acteurs des 3 champs : politique, artistique et éducatif.

Organisation
Une conférence avec un spécialiste permettant de poser le problème et de resserrer le champ de réflexion autour d'un un petit nombre de questions.
Présence d’un médiateur avec un travail important de modération de manière à recentrer sans appauvrir.
Des tables rondes permettant de mutualiser, d’échanger sur les expériences et de susciter des discussions avec la salle.
Si ce colloque se déroule sur une seule journée, resserrer sur une ou deux problématiques de façon à ne pas rester en surface et autoriser la participation aux débats.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire