Colloque
« Quand l’école et les arts se rencontrent
(travaillent ensemble?)
Compte
rendu de la réunion préparatoire du 10 janvier 2013
Présents :
François Minadakis, Jeanne Marendaz
Notre
réflexion s’est appuyée sur un texte de Meirieu et d’autres
: »L’éducation artistique :
c’est maintenant ? »
tribune parue dans Libération le
9 octobre 2012.
Voici
quelques échos de nos échanges
Dans
un 1er
temps nous nous sommes interrogés sur ce qu’on
met derrière les mots tels que
- Les pratiques artistiques
Rencontre
active entre le monde de l’art, de la culture, de l’éducation
Que
sous-tend le terme « pratique » ? On peut voir 2
dimensions : appréhender les pratiques artistiques, parler d’une
oeuvre / créer, faire l’expérience de la construction, de la
création
Différence
entre image (qui fait référence à pub, sémiologie et
linguistique , à communication, à message,à codes,..) et œuvre
photographie ou vidéo ou film (qui renvoie à création, à
invention, originalité et altérité)
Le
but de l’art est de( prendre les codes à rebrousse-poil, de
s’émanciper des codes et de déranger pour interroger. L’œuvre
nous parle d’elle, nous fait parler aussi de nous et des autres.
Une pratique artistique est personnelle. On n’apprend pas à
devenir artiste en réalisant un programme de compétences techniques
- La culture
C’est
ce qui est partagé, c’est l’héritage, c’est la connaissance
qui est au croisement de la Rencontre avec l’Autre que soi même
- L’esthétique
Ce
sont les canons de l’époque
Autre
point d’échanges l’éducation à
la culture et à l’art
- En quoi l’éducation à la culture et à l’art participe à l’éducation du citoyen autant que les disciplines ?
- L’éducation par le film est présente au travers de certaines structures. C’est notamment la finalité des cinéclubs
- Enseigner le cinéma comme la littérature ? Le prof « expert », une discipline scolaire ? Actuellement tout ce qui est « enseignement » passe par le filtre « académisme ». Dans « pratique artistique », il y a un enjeu avec des choix possibles, avec une intention : voir, analyser, créer une connivence esthétique. Voir le texte de Bergala « Seul le désir instruit »
- Quelle formation des enseignants ?
- Les passeurs (artistes , animateurs, ..) 2 approches : centripète (transmettre le dogme les canons du code) ou centrifuge (dépasser le discours sur l’œuvre-objet extérieure à soi, donner des clés pour ouvrir à une perception). La démarche muséale, par exemple est de dépoussiérer l’approche et de faciliter la rencontre
- Le partenariat entre l’enseignant, le passeur et l’oeuvre de quelle nature est-il ? Il s’agit de la rencontre avec l’altérité, de 2 mondes, de 2 logiques, quelle démarche possible ?
- Comment cette éducation s’inscrit-elle dans la durée ? quelle pérennité ? Place des structures et des politiques locales ?
Propositions
d’organisation
du
colloque
- 3 tables ronde-débat avec chacune une thématique, 2 interventions-conférences.
- Le cinéma en appui et 2 autres pratiques en complémént
- Secteurs, personnes présentes : l’E.N., les structures culturelles et les artistes, les chercheurs, le politique
Du
groupe de travail
-
Evoqués : la MDEE : François Minadakis, Guillaume Leyral,
+ les volontaires, I.A. Bernard Vendra, passeur : Demis
Herenger (les 2 maisons), le Clept (pour ses ateliers ) la
Daac ?
CR
de François Minadakis, Jeanne Marendaz
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